Plan pour l'emploi
21/01/2016 14:49
La CFTC dit « OUI » à un nouveau contrat social !
Les annonces faites ce jour par le Président de la République vont, pour l'essentiel, dans le sens du nouveau contrat social que la CFTC a débattu et formulé en novembre dernier lors de son congrès confédéral. En rupture avec « un libéralisme sans conscience » et « un conservatisme sans avenir » la CFTC peut se reconnaître dans la vision d'un marché du travail redynamisé où les partenaires sociaux, réaffirmés dans leur rôle, négocient des éléments nouveaux de sécurisation des parcours professionnels.
Parmi ces éléments de dynamisation et sécurisation des parcours figurent les objectifs assignés au Compte Personnel d'Activité (CPA). La CFTC se réjouit de l'ambition affichée d'un support conçu pour regrouper « la somme des droits accumulés ». Dans le cadre de la négociation en cours, elle défend et continuera à défendre le CPA comme outil de pilotage de mobilités choisies parce que sécurisées.
En phase avec les grandes orientations votées lors de son congrès, la CFTC approuve également la mobilisation des acteurs et moyens de la formation professionnelle ciblée sur les métiers non pourvus ou encore sur les métiers dits « d'avenir » associés à la double transition numérique et énergétique. Dans la logique d'urgence qui caractérise ce nouveau plan pour l'emploi, les efforts financiers consentis à cet effet ne s'entendent qu'à condition qu'une plus grande efficacité soit recherchée et trouvée dans l'adéquation entre recherches et offres d'emplois. Le rôle alloué par le Président de la République aux partenaires sociaux, invités à définir « branche par branche et région par région » les formations prioritaires constitue de ce point de vue une bonne méthode !
Si la CFTC adhère, dans son ensemble, à la philosophie et aux priorités de ce plan pour l'emploi, elle restera exigeante et attentive sur divers points mentionnés ce jour par le Président de la République. Au premier rang d'entre eux, le respect des engagements pris par les organisations patronales en contrepartie des politiques d'abaissement de charges. Qu'il s'agisse du CICE ou du pacte de responsabilité, les entreprises sont maintenant en capacité de reconstituer leurs marges bénéficiaires. Les négociations en entreprises et/ou dans les branches doivent s'accentuer pour définir les contreparties en termes d'investissement, d'emplois ou encore de recours à l'apprentissage. Le temps de recul nécessaire étant maintenant atteint, l'évaluation annoncée par le Président de la République s'impose ! Pour la CFTC, son résultat devra conditionner la pérennisation des baisses de charges.
Autre sujet d'attention : la réforme du code du travail. La CFTC veillera à ce que l'élargissement des possibilités de déroger à la norme supérieure soit conditionné à des accords préalables de branches. Ces dernières doivent impérativement rester le niveau de définition des normes conventionnelles. Enfin, concernant la réforme des prud'hommes et plus particulièrement les indemnités de licenciement, la CFTC rejettera tous plafonds conduisant à donner un prix financièrement attractif aux licenciements en ignorant la réparation des préjudices subis, ces derniers devant rester à l'appréciation du juge.
Parmi ces éléments de dynamisation et sécurisation des parcours figurent les objectifs assignés au Compte Personnel d'Activité (CPA). La CFTC se réjouit de l'ambition affichée d'un support conçu pour regrouper « la somme des droits accumulés ». Dans le cadre de la négociation en cours, elle défend et continuera à défendre le CPA comme outil de pilotage de mobilités choisies parce que sécurisées.
En phase avec les grandes orientations votées lors de son congrès, la CFTC approuve également la mobilisation des acteurs et moyens de la formation professionnelle ciblée sur les métiers non pourvus ou encore sur les métiers dits « d'avenir » associés à la double transition numérique et énergétique. Dans la logique d'urgence qui caractérise ce nouveau plan pour l'emploi, les efforts financiers consentis à cet effet ne s'entendent qu'à condition qu'une plus grande efficacité soit recherchée et trouvée dans l'adéquation entre recherches et offres d'emplois. Le rôle alloué par le Président de la République aux partenaires sociaux, invités à définir « branche par branche et région par région » les formations prioritaires constitue de ce point de vue une bonne méthode !
Si la CFTC adhère, dans son ensemble, à la philosophie et aux priorités de ce plan pour l'emploi, elle restera exigeante et attentive sur divers points mentionnés ce jour par le Président de la République. Au premier rang d'entre eux, le respect des engagements pris par les organisations patronales en contrepartie des politiques d'abaissement de charges. Qu'il s'agisse du CICE ou du pacte de responsabilité, les entreprises sont maintenant en capacité de reconstituer leurs marges bénéficiaires. Les négociations en entreprises et/ou dans les branches doivent s'accentuer pour définir les contreparties en termes d'investissement, d'emplois ou encore de recours à l'apprentissage. Le temps de recul nécessaire étant maintenant atteint, l'évaluation annoncée par le Président de la République s'impose ! Pour la CFTC, son résultat devra conditionner la pérennisation des baisses de charges.
Autre sujet d'attention : la réforme du code du travail. La CFTC veillera à ce que l'élargissement des possibilités de déroger à la norme supérieure soit conditionné à des accords préalables de branches. Ces dernières doivent impérativement rester le niveau de définition des normes conventionnelles. Enfin, concernant la réforme des prud'hommes et plus particulièrement les indemnités de licenciement, la CFTC rejettera tous plafonds conduisant à donner un prix financièrement attractif aux licenciements en ignorant la réparation des préjudices subis, ces derniers devant rester à l'appréciation du juge.